For those who read French...What an idiot Vincent Kompany
Kompany : "Ne pas rêver d'Euro"
yves taildeman
Mis en ligne le 12/09/2007
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Le joueur d'Hambourg pense plus à confirmer le positif qu'à se qualifier par miracle.
Nos Diables devront effacer leur piètre partage de l'aller.
Méfiance toutefois, les Kazakhs ont déjà tourné la Serbie en ridicule.
BELGA
Envoyé spécial à Almaty
C'est dans le Stade Tcentralny d'Almaty, à 5 500 kilomètres du Stade Roi Baudouin, que les Diables Rouges doivent poursuivre leur campagne de charme envers le public belge. Le résultat, la manière, l'enthousiasme, l'honneur du pays : à Almaty, la plus grande ville de ce gigantesque pays, les Belges ne jouent pas un match amical. Le porte-drapeau par excellence pour ce genre de mission est Vincent Kompany.
Tout comme il y a treize mois à domicile face au Kazakhstan et malgré le test très moyen à Bruges, Kompany devrait prendre place au milieu du terrain. Lors de ce match de la honte dans le stade d'Anderlecht, il s'était montré le meilleur Belge, jusqu'à la 35e minute. Esseulé devant le but et prêt à fusiller l'imbattable gardien David Loriya, il s'était effondré, victime d'une blessure à l'aine. On connaît la suite : 0-0, et les Belges n'allaient jamais s'en remettre.
"A cette époque, j'étais moins fort physiquement, dit Vincent Kompany. J'ai hâte de rejouer un match avec cette équipe belge. Je m'étais amusé, contre la Serbie. Même s'il s'avère que nous ne nous qualifierons pas, il faut vouloir gagner chaque match international."
Un pays cent fois plus grand
La question qui occupe tout le monde : faut-il encore croire en la qualification ? Vincent Kompany est clair : "Gagnons, au lieu de calculer. On vient de sortir du coma. Dès lors, ne rêvons pas de la qualification. On n'a plus notre sort entre nos mains. Après la Serbie, il peut y avoir une légère euphorie, mais elle doit nous aider à continuer sur notre lancée."
En d'autres mots : les jeunes Diables doivent oser jouer et faire le jeu. Même si les Kazakhs, qui ont fait rougir les Serbes (2-1) en mars de cette année, ne vont pas leur faire de cadeaux.
"Aussi bien à domicile qu'à l'extérieur, il ne faut pas les sous-estimer, dit Vincent Kompany. On a tendance à les considérer comme des nains du foot. Ne les confondons pas à l'Arménie ou l'Azerbaïdjan. Même si je ne cache pas que nous avons plus de qualités, n'oublions pas que c'est un pays 100 fois plus grand que la Belgique."
L'adversaire n'est pas pauvre
Vincent Kompany a presque raison. Avec ses 2,7 millions de km², le Kazakhstan est 83 fois plus grand que ses visiteurs (32 500 km²). Mais au niveau de la population, ce pays d'énormes steppes situé au nord de l'Asie centrale et en partie en Europe orientale, ne fait guère mieux que la Belgique : 16 millions d'habitants (ils ressemblent fort à leurs voisins chinois) contre 10,3 millions chez nous. Et au niveau de la richesse, la différence ne doit plus être si importante que cela. Dans les immenses boulevards typiquement soviétiques, les jeeps de luxe et les limousines sont plus nombreuses qu'à la fameuse avenue Louise. C'est tout sauf un pays du tiers-monde que les Diables affrontent, ce soir...
